Le Bilbao de M.Bielsa 2011-12 : comment sublimer un effectif à potentiel par le football protagoniste ?

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13 mai 2012, fin de la saison en Espagne. L’Athletic Bilbao est 10ème en marquant 49 buts et en encaissant 52. Avec une différence de buts à -3 et aucun titre ramassé, pourquoi voudrait-on s’intéresser à cette équipe dirigée par Marcelo Bielsa. Est-ce uniquement parce que l’entraîneur argentin est devenue une figure médiatique ? Est-ce simplement parce que mettre en avant les mots de Bielsa c’est forcément créer du débat, de la réaction, donc du bonheur pour les journalistes ? Beautyfootball tente de montrer, vidéos à l’appui, s’il était encore nécessaire de le faire, que cette équipe a su attirer les yeux de tous les passionnés grâce au jeu proposé sur le pré. Malgré deux finales perdues cette saison, le football développé par Marcelo Bielsa et ses joueurs représente un véritable sentier de pèlerinage pour quiconque s’intéresse au football protagoniste. Tel le petit poucet aidant ses frères, Marcelo Bielsa nous permet de poser de petites pierres pour sortir de la forêt noire dominée par le pragmatisme du résultat. Dans un monde où la compétition règne en monarque absolue, une autre route est-elle possible ? 

N.B : en cas de première visite sur le site n’oubliez pas d’aller lire mon « idée clé », car elle est cruciale pour comprendre tout le site. Vous ne le regretterez pas! 

Note au lecteur : Remercions tout de suite le support footballia.net  sans qui rien ne serait possible. Les photos proviennent du site ICONSPORT.FR. L’analyse s’appuie essentiellement sur la visualisation d’un grand nombre de matchs de Ligue Europa. Cet article s’inscrit dans le sillage du travail de Romain Laplanche, l’un des plus grands connaisseurs de l’entraîneur argentin en France.

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Le Real Madrid des Galactiques 2002-2003 : comment organiser un football protagoniste avec des artistes

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86 buts marqués, 42 buts encaissés et une différence qui s’ajuste à +44. Dans le contexte du début des années 2000 et au sein des 5 « grands championnats » aucune équipe n’a marqué autant de buts. Le Real Madrid qui trône en tête de la Liga en 2002-2003 s’est fondé sur un déséquilibre offensif assumé. Alors que Florentino Perez a pris la présidence du club depuis 3 ans, Vicente Del Bosque qui l’accompagne, a la charge de remporter tous les titres, en proposant un jeu attractif et efficace tout en réussissant à harmoniser les egos de chacun des grands joueurs de l’effectif. Si le Real Madrid remporte un championnat dès l’année 2001 et une ligue des champions en 2002, c’est peut-être l’année 2003 qui marque l’apogée dans le jeu d’une équipe unique à l’époque.  « Il n’y a aucune différence entre un bon manager et un bon entraîneur. L’un ne va pas sans l’autre. Pour être un bon entraîneur, il faut savoir gérer les relations humaines aussi bien que la stratégie » dixit Vicente Del Bosque. Si Beautyfootball ne donnera pas de clés concernant le management de Del Bosque, nous avons utilisé les nombreuses images des grands matchs de cette saison pour tenter de comprendre le cadre tactique qui animait cette équipe constituée d’immenses individualités. Quelles étaient les consignes fortes ? Quelles formes prenaient l’animation offensive et défensive ? Images et vidéos à l’appui on tente d’y répondre. 

N.B : en cas de première visite sur le site n’oubliez pas d’aller lire mon « idée clée », car elle est cruciale pour comprendre tout le site. Vous ne le regretterez pas! 

Note au lecteur : Etant donné que nous sommes dans l’analyse de matchs assez anciens, la qualité de la vidéo et donc des images sélectionnées n’est pas toujours optimale. Merci pour votre clémence. Remercions tout de suite le support footballia.net (et You Tube ici) sans qui rien ne serait possible. Les photos proviennent du site ICONSPORT.FR.  Cet article est dédié à Alexandre Haddad. Mille mercis.

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La Real Sociedad de Raynald Denoueix : comment créer un football protagoniste fondé sur l’intelligence collective ?

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« Quand ont dit : « Ben Arfa joue comme dans la cour d’école », ça veut dire qu’il fait du marquage-démarquage. C’est pas plus con. Les gosses de 10 ans le savent déjà. Le problème, c’est que (…) parce qu’ils vont vite ou parce qu’ils sont plus costauds, certains joueurs oublient d’être intelligents. (…) La première qualité d’un joueur c’est d’être intelligent. Jouer avec des cons, c’est impossible. » Cette citation issue de Football à la Française, de Thibaud Leplat , résume la quête d’un entraîneur atypique dans le paysage footballistique français. Telle une comète, sa carrière au plus haut-niveau fut courte et constamment préoccupée par l’idée de travailler avec des collaborateurs intelligents, joueurs, staff et dirigeants compris. Afin de ne jamais oublier une pensée française incroyablement féconde et un travail remarquable,  Beautyfootball a décidé de revenir sur son travail au sein de la Real Sociedad. Comment a-t-il fait d’une équipe plus proche de la relégation, une participante à la grande Ligue des Champions ? 

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Note au lecteur : Etant donné que nous sommes dans l’analyse de matchs assez anciens, la qualité de la vidéo et donc des images sélectionnées n’est pas toujours optimale. Merci pour votre clémence. Remercions tout de suite le support footballia.net (et You Tube ici) sans qui rien ne serait possible. De plus, cette analyse s’appuie sur la lecture de quelques ouvrages ou articles que nous rappellerons à la fin du papier.

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Riquelme à Villarreal ou comment le n°10 peut-il sublimer un système ?

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« Avant, les gens là-bas jouaient seulement pour ne pas descendre, prendre 42 ou 43 points le plus vite possible et ne pas trop souffrir. Quand je suis arrivé en 2003, Villarreal avait des Argentins, des Brésiliens des Boliviens et des Uruguayens (…) Ils avaient confiance dans les Sud-Américains, dans notre manière de jouer, alors on a mis ça en place, et les résultats ont suivi. »  Les grands joueurs tels J.R Riquelme ont souvent le verbe facile pour raconter des histoires plus complexes qu’elles n’y paraissent. Cette équipe de Villarreal, dirigé  par Manuel Pellegrini entre 2005 et 2009, n’a pas gagné de titres majeurs (une Intertoto en 2004), mais elle a su laisser une trace, à minima en Espagne et chez certains passionnés hors de la péninsule ibérique. Beautyfootball a tenté d’analyser sous le prisme tactique comment Manuel Pellegrini, et l’ensemble des joueurs ont su créer une harmonie autour de cet immense numéro 10, pour vivre et faire partager à ses supporters des émotions inoubliables. 

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La Dream Team de Cruyff 1993-1994 : référence absolue du football protagoniste

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« J’ai déjà dit que, pour moi, le football devait avant tout séduire le public. Il ne s’agit pas seulement de gagner. (…) Que vas-tu faire pour gagner et comment vas tu le faire ? Il faut en tout cas incorporer les fans dans la réponse pour lesquels le club est une partie de leur vie. » Mettre en avant le football protagoniste sans s’arrêter sur le travail de Johan Cruyff en tant qu’entraîneur est une ineptie. Si, aujourd’hui, de tels propos peuvent encore prêter à sourire pour certains passionnés qui ne s’intéressent qu’aux résultats, son discours est encore plus marginal dans le football européen des années 1990. Pourtant l’écho de ses propos franchira les océans, jusqu’aux entrailles de la Colombie par exemple, à l’image d’un Francisco Maturana qui revendique l’influence du néerlandais dans sa pensée footballistique. Surtout, son travail permet de renvoyer dos à dos les cultistes du « pragmatisme » et les adorateurs « idéalistes du beau jeu ». Johan Cruyff (puis Guardiola derrière lui) a associé à la perfection football construit, vecteur d’émotion, et gains de nombreux titres. Il l’a fait, certes dans un immense club, mais qu’il fallait reconstruire de A à Z. Parce que son football est une magnifique source d’inspiration pour tout éducateur ou passionné exigeant, BeautyFootball propose une rétrospective tactique d’un projet de jeu immensément riche. 

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Note au lecteur : Etant donné que nous sommes dans l’analyse de matchs assez anciens, la qualité de la vidéo et donc des images sélectionnées n’est pas toujours optimale. Merci pour votre clémence. Remercions tout de suite le support footballia.net (ainsi que youtube dans ce cas) sans qui rien ne serait possible. De plus, cette analyse s’appuie sur la lecture de quelques ouvrages ou articles que nous rappellerons à la fin du papier.

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Comment se décline le protagonisme en Amérique du Sud : l’exemple de la Colombie 1993-1994 de « Pacho » Maturana

Temps de lecture : 16 minutes

« Bien jouer, les gens savent ce que c’est. Il ne faut pas chercher plus loin.  Il y a des matchs où même si leurs équipes perdent, les spectateurs applaudissent à la fin. Le public sait parfaitement reconnaître le bon football. Les gens ne sont pas stupides et les footballeurs jouent pour eux. » Ce paragraphe pourrait faire sourire s’il n’était pas prononcé par l’un des plus grands entraîneurs du continent sud-américain. En effet, Francisco Maturana surnommé « Pacho » a tout simplement transformé le jeu et la culture football de son pays. Accumulant les titres nationaux et continentaux il est notamment le premier entraîneur permettant à une équipe colombienne de remporter la Copa Libertadores en 1989 (avec l’Atlético Nacional de Medellin). De plus, il est l’homme qui permet à la sélection nationale de Colombie de dominer cet immense continent au début des années 90. Revenons ensemble sur l’une des plus belles générations que ce pays ait porté : le grand crû 1993-1994. Portrait tactique d’un coach et d’une équipe pour qui la manière importe autant que le résultat. 

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Quand José Mourinho était protagoniste : le grand Porto 2003-2004 (épisode final)

Temps de lecture : 17 minutes

EPISODE FINAL : DES BASSES BESOGNES A LA DEMONSTRATION TACTIQUE 

En 2003-2004, la coupe aux grandes oreilles semble loin du Portugal. Elle regarde plutôt vers l’Italie, l’Angleterre ou l’Espagne où les clubs structurés et remplis de stars se battent pour la ravir. L’année dernière, ce fut âpre pour l’A.C Milan qui eut besoin d’une séance de tirs aux buts pour se défaire de la Juventus. Pourtant, si cette coupe avait pris soin de regarder vers sa petite sœur, elle aurait pu voir le Porto de Mourinho remporter la Coupe de l’UEFA, comme les prémices d’une éclosion européenne et mondiale. Mais c’est la saison 2003-2004, et le parcours tonitruant du FC Porto mené par José Mourinho en ligue des champions qui révèle au monde le talent de cet entraîneur. Dans le tourbillon de l’actualité du football, l’histoire et le passé semblent disparaître. En dehors des élans de nostalgie ponctuelle des supporters déçus, la réputation des entraîneurs se fait et se défait jour après jour. C’est pourquoi Beautyfootball prend le temps de s’attarder sur le premier grand succès de José Mourinho avec « son » FC Porto, bâti pièce après pièce et dont l’ADN, le modèle de jeu, semble loin des clichés attachés à cet entraîneur aujourd’hui. Précédemment, les dragons ont mangé les lions. Désormais, comment José Mourinho s’est-il défait des ultimes obstacles qui se sont présentés face à lui avant ce titre suprême ? 

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Quand José Mourinho était protagoniste : le grand Porto 2003-2004 (épisode 2)

Temps de lecture : 16 minutes

EPISODE 2 : COMMENT MOURINHO EXILA LES AMBITIONS FRANÇAISES

En 2003-2004, la coupe aux grandes oreilles semble loin du Portugal. Elle regarde plutôt vers l’Italie, l’Angleterre ou l’Espagne où les clubs structurés et remplis de stars se battent pour la ravir. L’année dernière, ce fut âpre pour l’A.C Milan qui eut besoin d’une séance de tirs aux buts pour se défaire de la Juventus. Pourtant, si cette coupe avait pris soin de regarder vers sa petite sœur, elle aurait pu voir le Porto de Mourinho remporter la Coupe de l’UEFA, comme les prémices d’une éclosion européenne et mondiale. Mais c’est la saison 2003-2004, et le parcours tonitruant du FC Porto mené par José Mourinho en ligue des champions qui révèle au monde le talent de cet entraîneur. Dans le tourbillon de l’actualité du football, l’histoire et le passé semblent disparaître. En dehors des élans de nostalgie ponctuelle des supporters déçus, la réputation des entraîneurs se fait et se défait jour après jour. C’est pourquoi Beautyfootball prend le temps de s’attarder sur le premier grand succès de José Mourinho avec « son » FC Porto, bâti pièce après pièce et dont l’ADN, le modèle de jeu, semble loin des clichés attachés à cet entraîneur aujourd’hui. Après sa sublime victoire contre Manchester United, José Mourinho réussi à écarter les outsiders français du titre suprême. Voici l’histoire tactique de cette double-confrontation. 

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Quand José Mourinho était protagoniste : le grand Porto 2003-2004 (épisode 1)

Temps de lecture : 14 minutes

EPISODE 1 : COMMENT MOURINHO MIT FIN AU RÊVE D’ALEX FERGUSON

En 2003-2004, la coupe aux grandes oreilles semble loin du Portugal. Elle regarde plutôt vers l’Italie, l’Angleterre ou l’Espagne où les clubs structurés et remplis de stars se battent pour la ravir. L’année dernière, ce fut âpre pour l’A.C Milan qui eut besoin d’une séance de tirs aux buts pour se défaire de la Juventus. Pourtant, si cette coupe avait pris soin de regarder vers sa petite sœur, elle aurait pu voir le Porto de Mourinho remporter la Coupe de l’UEFA. Comme les prémices d’une éclosion européenne et mondiale. Mais c’est la saison 2003-2004, et le parcours tonitruant du FC Porto mené par José Mourinho en ligue des champions qui révèle au monde le talent de cet entraîneur. Dans le tourbillon de l’actualité du football, l’histoire et le passé semblent disparaître. En dehors des élans de nostalgie ponctuelle des supporters déçus, la réputation des entraîneurs se fait et se défait jour après jour. C’est pourquoi Beautyfootball prend le temps de s’attarder sur le premier grand succès de José Mourinho avec « son » FC Porto, bâti pièce après pièce et dont l’ADN, le modèle de jeu, semble loin des clichés attachés à cet entraîneur aujourd’hui. Dans ce premier épisode de la série, il s’agit de revenir sur la « masterclass tactique » proposée par José Mourinho face à l’immense Sir Alex Ferguson. Focus.

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le FCN de Coco Suaudeau 1994-1996 : le protagonisme made in France

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Aujourd’hui comme hier, les clubs français semblent en difficulté lorsqu’il s’agit de les associer à une identité de jeu ancrée historiquement. Nous cherchons toujours quel club français pourrait s’ériger en référence de jeu sur la scène hexagonale et européenne, titres à l’appui. En effet, au-delà des supporters, qui

cherche à regarder les matchs de l’Olympique de Marseille de 1993, pourtant montés sur le toit de l’Europe ? Qui se prétend dans la lignée de Raymond Goethals ? L’Olympique Lyonnais est sans contestation une référence française au niveau européen. Malgré son immense domination des années 2000, et la qualité de sa formation, y-a-t-il un référentiel de jeu qui se dégage de cette équipe dans son histoire récente ? Quid du grand Saint-Etienne des années 70 ? Tenter de répondre à cette question, vaine pour certains passionnés pour qui seules comptent les lignes de palmarès, c’est entrer dans les profondeurs de notre football. Dans les entrailles de cette immense machine, une lumière jaune resplendit. C’est celle du FC Nantes ! Tous les amoureux de football savent que ce club est associé à une identité de jeu célèbre, le fameux « jeu à la nantaise », validé par les « tarifs maison » sous l’impulsion du grand Jean Claude Suaudeau. Mais qu’y-a-t-il derrière cette expression, connotée positivement sous le prisme du spectacle, de l’émotion et de l’offensive mais souvent mal comprise ? N’est-ce qu’une fumisterie médiatique ? A travers deux saisons : 1994-1995 et 1995-1996, Beautyfootball essaie ici de revenir au plus près de la réalité de ce football qui a tant marqué les esprits sans pour autant qu’on sache vraiment le définir aujourd’hui.

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Quand Manchester United régnait sur l’Europe : l’épopée protagoniste 1998-1999 d’Alex Ferguson

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2018 : vingt ans sont passés depuis cette formidable épopée des hommes de Sir Alex Ferguson pour ravir la prestigieuse coupe aux grandes oreilles. Vingt ans après Manchester United apparaît comme un pantin désarticulé, autour de l’immense José Mourinho qui semble s’être perdu, dans les limbes de la victoire à tout prix et de son égo surdimensionné. Vingt ans après, on ne retient même plus le nom du joueur arborant au dos de son maillot le magnifique numéro 7. Vingt ans après, on cherche encore quels seront les nouveaux joueurs « maison » qui pourraient prendre la suite des précédentes « générations dorées ».  Retourner vingt ans en arrière, au cœur du travail de Sir Alex Ferguson avec les « Reds Devils » permet incontestablement de mesurer l’étendue de ce génie du management, de ce bâtisseur invétéré qui fidèle à son idée du football (une colonne vertébrale, un box-to-box, un crack et des buteurs racés) va garnir l’armoire à trophées comme personne ne l’a jamais fait avant et comme personne ne le refera sans doute après lui. Retour sur un grand cru : l’épopée tactique de son Manchester United 1998-1999. Analyse.

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Le Mexique 2006 de La Volpe : les frémissements du jeu de position

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Ricardo La Volpe : une légende. Un homme pour qui chaque victoire doit absolument se mériter sur le terrain par une supériorité dans le jeu. Ricardo La Volpe c’est aussi l’affirmation d’une idée, de principes clairs au service d’une esthétique du football. Ricardo La Volpe c’est aussi le fondateur d’une école de pensée footballistique au Mexique qui fédère autant qu’elle divise. Miguel Herrera, José Guadalupe Cruz, Daniel Guzman, Jorge Almiron, tous affirment avoir été marqués par cet homme. Pep Guardiola, entraîneur presque idolâtré en Europe reconnait La Volpe comme l’un de ses mentors. Pour autant, son palmarès est famélique : une Gold Cup en 2003, et un championnat du Mexique en 1992/1993. A l’image d’un Bielsa, cet individu résume à lui-seul le paradoxe du football : pour ceux qui regardent ce sport autrement qu’à travers des lignes de résultat, ceux qui voient le football comme un art dans lequel les « protagonistes » sont des artistes, ceux-là vouent souvent une admiration pour Ricardo La Volpe. Pour tous les autres, il n’est qu’un idéologue, théoricien, sans réelles qualités de manager. Beautyfootball a depuis longtemps pris position sur cette question. A l’occasion de la coupe du monde 2018, nous avons décidé de revenir sur la révélation à l’Europe de cet entraîneur spécial : comment le Mexique à illuminé furtivement la planète football lors de la coupe du monde 2006 ?

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L’Argentine des J.O 2004 : le chef d’oeuvre protagoniste de Marcelo Bielsa

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Une balade. Un long sentier. Une ode au beau football. Aux Jeux Olympiques d’Athènes en août 2004, l’Argentine de Bielsa récite son football jusqu’à l’Olympe et la glorieuse médaille d’or. Certes, la majorité des adversaires présentent des limites. Mais dans la continuité d’un travail débuté en 1998, la sélection produit toutes ces années peut-être le football le plus abouti collectivement de toute son histoire.  Dans cet « opéra des pauvres » qu’est le football (dixit Jorge Valdano), son Argentine illumine la planète et tous les observateurs aguerris de ce sport, malgré les échecs désastreux en 2002 et en finale de Copa America 2004.  Dans ce cadre, les JO d’Athènes, c’est le dernier ballet d’un esthète, qui dans sa quête perpétuelle de perfection, voit enfin converger les deux chemins de sa vie : produire un beau football et gagner un titre. Analyse.

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La grande Lazio d’Eriksson : une équipe légendaire à la conquête de l’Italie

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22 internationaux dont Nedved, Nesta, Veron, Salas, Inzaghi, Mancini entre autres… Non, nous n’allons pas vous parler de la Juventus ou du Milan AC.  C’est l’épopée des Biancocelesti partis à la conquête de l’Italie et de l’Europe entière durant la saison 1999/2000 que nous allons vous raconter.  La quête est simple : ramener le titre de champion qui leur échappe depuis 1974 dans ce qui est considéré à l’époque comme le championnat le plus difficile du monde. L’Inter, le Milan AC, la Juve, Parme font aussi partie des prétendants.  Sergio Cragnotti n’a que faire des autres : il fait confiance à Sven Goran Eriksson pour gérer cet effectif de stars et garnir l’armoire à trophées du club. Le second volet de la rubrique « Nostalgie » de Beautyfootball  se penche sur le football pratiqué par la bande à Nesta…Inoubliable !

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Des Canonniers devenus les Invincibles : le protagonisme français par Arsène Wenger en 2003-2004

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49 matchs de Premier League. C’est l’accumulation incroyable de matchs sans défaite réussie par les Gunners d’Arsène Wenger en championnat entre 2003 et 2004.  Un exploit qui s’étale sur plus d’une saison complète. Tous ceux qui ont joué un tant soit peu au football peuvent concevoir l’ampleur des qualités physiques, techniques et surtout mentales pour réussir une telle performance. Beautyfootball revient sur le football pratiqué par cette équipe de légende.  Car, ne l’oublions pas, durant cette année 2003-2004 magique, durant laquelle Arsène Wenger est véritablement entré dans le panthéon des grands coachs il a fallu résoudre des problèmes technicos-tactiques chaque semaine ! Comment cet effectif déployait-il ce football flamboyant et ultra-efficace durant des mois et des mois ?

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