Aujourd’hui comme hier, les clubs français semblent en difficulté lorsqu’il s’agit de les associer à une identité de jeu ancrée historiquement. Nous cherchons toujours quel club français pourrait s’ériger en référence de jeu sur la scène hexagonale et européenne, titres à l’appui. En effet, au-delà des supporters, qui
cherche à regarder les matchs de l’Olympique de Marseille de 1993, pourtant montés sur le toit de l’Europe ? Qui se prétend dans la lignée de Raymond Goethals ? L’Olympique Lyonnais est sans contestation une référence française au niveau européen. Malgré son immense domination des années 2000, et la qualité de sa formation, y-a-t-il un référentiel de jeu qui se dégage de cette équipe dans son histoire récente ? Quid du grand Saint-Etienne des années 70 ? Tenter de répondre à cette question, vaine pour certains passionnés pour qui seules comptent les lignes de palmarès, c’est entrer dans les profondeurs de notre football. Dans les entrailles de cette immense machine, une lumière jaune resplendit. C’est celle du FC Nantes ! Tous les amoureux de football savent que ce club est associé à une identité de jeu célèbre, le fameux « jeu à la nantaise », validé par les « tarifs maison » sous l’impulsion du grand Jean Claude Suaudeau. Mais qu’y-a-t-il derrière cette expression, connotée positivement sous le prisme du spectacle, de l’émotion et de l’offensive mais souvent mal comprise ? N’est-ce qu’une fumisterie médiatique ? A travers deux saisons : 1994-1995 et 1995-1996, Beautyfootball essaie ici de revenir au plus près de la réalité de ce football qui a tant marqué les esprits sans pour autant qu’on sache vraiment le définir aujourd’hui.
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